Edgar GROSPIRON

Né le 17 mars 1969 en Haute-Savoie, Edgar fait ses premiers pas dans le ski à seulement 18 mois. En 1986, il connait ses premières sélections en Équipe de France de ski acrobatique avec un premier podium en Coupe du Monde en 1987.

Sport de démonstration à l’occasion des Jeux Olympiques de 1988, il remporte la médaille de bronze. L’année suivante, il devient champion du monde, titre qu’il conserve lors de l’édition 1991. Il arrive donc favori aux JO d’Alberville en 1992 où pour la première fois le ski acrobatique est reconnu discipline olympique. Il confirme ce statut devant plus de 20 000 spectateurs et permet de populariser ce sport dans les médias français qui découvrent un champion charismatique, ce dernier se laissant aller à la confidence après sa finale que son régime particulier est « Une semaine vin rouge, une semaine vin blanc ».

Le rebond après l’accident

L’année suivante, il se retrouve au fond d’un lit d’hôpital suite à une mauvaise chute en coupe du monde. Il lui faut du temps pour retrouver ses pleines capacités mais finalement il redevient champion du Monde en 1995.

C’est sur ce troisième titre qu’il prend sa retraite sportive et va se former auprès de cabinets de conseils en management pour devenir conférencier sur le thème de la motivation individuelle et collective. Il tisse des parallèles entre les enjeux de la performance qui existent entre le sport et l’entreprise.

Il est également associé fondateur de Wikane, un cabinet de conseil en stratégie de croissance pour PME et de Roadoo-network, une start-up qui développe une application de motivation basée sur le challenge et la récompense.

En 2017, il a créé l’association En Piste pour soutenir des jeunes athlètes dans leur quête de podiums, et commente les épreuves de ski de bosses pour France Télévisions et RMC.

En piste pour 2030

En 2024, Edgar est nommé Président du Comité d’Organisation des Jeux Olympiques et Paralympiques d’hiver de 2030, qui se dérouleront dans les Alpes françaises. Présenté officiellement le 18 février, il confie alors être « passé par tous les états, la sidération, la stupéfaction… », mais dit nourrir de grandes ambitions pour ce projet. Pour lui, c’est un rêve qui se prolonge, lui qui, 33 ans après sa médaille d’or à Albertville, devient l’un des artisans du retour des JO d’hiver en France.

Conscient des enjeux budgétaires et environnementaux, il insiste sur le rôle des Jeux comme vitrine, laboratoire et accélérateur des transformations nécessaires à la montagne française, dans un cadre budgétaire resserré (enveloppe de deux milliards d’euros).

Edgar veut incarner un président “rock’n’roll”, mais pas rebelle — un rock’n’roll qui embarque. Il souhaite insuffler un esprit de gagne et d’enthousiasme à l’ensemble du territoire, tout en restant rigoureux.

Nous lui souhaitons la même réussite que celle des Jeux de Paris 2024 !